Maupiti (Polynésie)
J’ai vécu à Maupiti, l’un des meilleurs moments de mon séjour grâce à Rose et Firmin rencontrés par hasard au bord de la seule route de l’île.
Comme toujours en Polynésie, l’arrivée en avion réserve des vues incroyables sur les îles et leur lagon. Là encore Maupiti ne déroge pas à la règle et son lagon est d’un bleu cristallin. Cette île a de plus gardé un aspect sauvage en refusant par un référendum local l’implantation d’hôtels qui ont défiguré Bora Bora par exemple.
L’avion atterrit sur un motu, c'est-à-dire un ilot corallien qui entoure l’île principale et après avoir pris un bateau taxi, je me rends à l’auberge « Chez Manu » chez qui j’avais réservé la veille par téléphone. Mais quand j’arrive, c’est complet alors je pars à la recherche d’un toit quand je croise un guide touristique avec qui je discute et fais un bout de chemin. Quelques minutes après nous croisons une amie à lui, Rose qui tient une chambre d’hôtes (Pension Maupiti Orovaru) et qui m’invite à la suivre. Elle m’offre un délicieux petit déjeuner à base de poissons crus, de fruits énormes et délicieux cueillis dans le jardin. Je fais la connaissance de Firmin, le mari de Rose.
Je pars à vélo pour aller à un bout de l’île puis traverse le lagon à pied car l’eau ne dépasse pas un mètre de haut pour me rendre sur le motu Auira. J’en fais le tour en marchant pendant des heures sous le soleil de plomb. Je croise un pécheur qui m’offre trois mangues que j’engloutis.
Après avoir retraversé le lagon, je fais le tour de l’île à vélo, environ neuf kilomètres. Le soir, excellent diner en compagnie de Rose, Firmin et de leur fille Tehaumanarani, ce qui signifie « La paix qui règne dans le ciel ».
Le lendemain nous partons en famille en bateau pour le motu Tiapaa.
Nous allons avec Firmin pêcher des bénitiers dans le lagon à l’aide d’un gros tournevis qu’il faut enfoncer dans la mâchoire du coquillage pour pouvoir le dégager du rocher auquel il s’agrippe. Sur le chemin du retour, nous ramassons des noix de coco que Firmin m’apprendra à fendre d’un coup de main. Nous mangeons du poisson crus, du uru (fruit à pain) cuit au barbecue et les bénitiers crus au lait de coco.
Après une bonne sieste et du snorkelling nous partons pécher la squille (varo), crustacé qui ressemble à une mante religieuse et qui se cache dans des petits trous dans le sable sous 1m50 d’eau. Firmin m’enseigne comment attraper ces bestioles avec un petit grappin qu’il faut enfoncer dans le trou et attendre que ça morde.
Le lendemain, réveil très tôt pour aller escalader en tong la petite montagne qui domine l’île, la vue est magnifique.
Puis j’accompagne Firmin et Rose à la messe pour écouter les chants traditionnels. On m'y accueille en m'offrant un collier de fleurs.
Je suis invité à venir manger un délicieux poisson perroquet chez des amis qui tiennent le club de plongée de Maupiti mais il est malheureusement temps de partir à l’aéroport en bateau.
J’ai vraiment passé trois jours exceptionnels avec Firmin et Rose, si vous allez à Maupiti, rendez leur visite.