Rio de Janeiro (Brésil)

Après 27 heures de bus j’arrive à la gare routière de Rio puis je prends un taxi direction le quartier d’Ipanema.

Je me rends à une auberge mais celle-ci est complète, on m’indique d’autres options, je m’y rends mais à chaque fois, c’est plein. Je teste environ une dizaine d’adresse avant d’enfin trouver une place. La raison de cette surpopulation est simple : le sommet Rio+20 qui a eu la mauvaise idée de s’organiser la même semaine que ma venue.

Je vais me reposer sur la plage d’Ipanema qui est bondée en ce samedi.

  

Le soir je cherche un petit endroit pour manger. J’arpente la rue principale où s’agglutinent aux terrasses plein de monde, puis je tourne à gauche dans une rue plus calme. Après une centaine de mètres, je me retrouve face à 5 jeunes qui s’écartent à mon passage sauf celui face à moi qui sort un couteau. Hésitant entre mon fameux coup de pied circulaire ou détaler comme un lapin, j’opte finalement pour la deuxième solution et je laisse mes nouveaux amis sans réaction. Finalement je retourne dans la rue bondée et je vais m’avaler une pizza pour me remettre de mes émotions.

Le lendemain, j’ai rendez-vous avec Leonardo, un contact brésilien fan de foot qui m’emmène voir Flamengo-Santos. Deux mauvaises nouvelles : le Maracana, le stade mythique de Flamengo étant en reconstruction, nous verrons le match dans un petit stade et Neymar la grande star de Santos ne sera pas sur le terrain, se préservant pour un match de Copa Libertadores.

    

L'ambiance avant le match :

  

Le niveau du match n’est pas flamboyant, mais l’ambiance est incroyable. En n’étant seulement que 20 000, ils chantent du début à la fin du match. Il n’y a pas de speaker, ni de sonos mais tout le monde reprend les chants. Ayant fréquenté le meilleur publique de France pendant des années au sein d’un groupe de supporters des plus passionné (Florent, Guillaume, Laurence, Kikou, Philou…) rien ne rivalise avec l’atmosphère festive d’ici.

L'ambiance lors du but :

A noter dans les travées du stade, la caricature de Carlos Mozer dans l’équipe championne du monde des clubs en 1981. 

Puis avec Leonardo, sa femme et sa fille nous allons manger dans un resto avec viande à volonté : un régal.

Le lendemain, je fais un petit tour au lac Rodrigo de Freitas.

  

Puis je me rends à l’extrémité rocheuse qui délimite la plage d’Ipanema et de celle de Copacabana.

     

Le surlendemain, je pars faire un tour au Corcovado, le Christ Rédempteur qui domine Rio, la vue sur la ville est magnifique.

      

Vue sur une favela de Rio.

Puis je me rends au quartier Santa Theresa et à l’escalier Selaron orné par l’artiste de milliers de carreaux colorés.

    

Enfin je me rends au sommet du Pain de Sucre pour admirer le coucher de soleil sur la ville.

         

Prochaine étape : aller vers le nord à Salvador de Baia avec une étape intermédiaire à Porto Seguro.

Comments

[meilleures mutue]

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